
Reçu par des journalistes français le président a donné sa version des faits sur l’actualité internationalle. Ainsi à la question de savoir si la Russie est l’une des dernières puissance impériale coloniales, il répond «Je ne saurais le dire. Ce n’est pas mon analyse des choses. Ce qui moi me préoccupe et qui préoccupe le Bénin, c’est la guerre en Ukraine. Cette guerre, elle est malheureuse. La Russie est un ami, un ami du Bénin de vieille date et malgré l’intervention de la Russie en Ukraine, la Russie demeure un ami du Bénin. Mais ce n’est pas parce que nous
sommes des amis, des peuples amis qu’il faut se garder de ne pas condamner ce que fait la Russie en Ukraine.»

Il profite dans son intervention pour décharger le Bénin comme ailier des puissances européennes. < Le Bénin n’a pas à aider un pays contre un autre. Nous ne pouvons pas être l’allié de la France contre la Russie. Nous ne pouvons pas non plus être un allié de la Russie contre la France, ou contre la Chine et consorts. Le Bénin n’a pas d’allié de combattre avec un pays contre un autre. Wagner vient dans un environnement où nous parlons de la guerre que la Russie mène en Ukraine. L’environnement est assez pollué parce que le prestataire privé armé, parce que Wagner si je comprends bien est un prestataire privé armé. Mais la notion de faire appel à un prestataire privé militaire n’est pas nouvelle. On a vu en Afghanistan qu’il y a eu des prestataires, sociétés de prestation de sécurité privée qui sont intervenues pour protéger des édifices et consorts.» a t’il déclaré.
À la question de savoir s’il a encore du patriotisme il a été clair lorsqu’il affirme « Beaucoup de nos compatriotes perçoivent encore certains propos, certains faits comme du paternalisme. Il faut faire l’effort de les gommer.»
Au cours de cet entretien le président Beninois Talon aborde afin la question de démographie. Pour lui , il faut contrôler ce taux de progression de la démographie.
«De toute éternité, on a essayé mais on peut très peu jouer sur les naissances. Beaucoup de pays y sont parvenus et il faut trouver les moyens d’inciter au contrôle des naissances et même trouver des moyens coercitifs pour que l’explosion observée ne s’éternise pas sinon, l’Afrique se portera très mal.» A t-il ajouté.
Guillaume BATA pour http://Icatv.news