Des chercheurs de l’Université du Massachusetts à Amherts ont trouvé une solution pour les problèmes d’ordre écologique. Il s’agit en effet de la mise au point d’un dispositif novateur qui est capable de produire de l’électricité à partir de l’air ambiant.
Baptisé Air-gen, ce dispositif est d’une épaisseur de près d’une dizaine de microns. Il est constitué de nanofils protéiques extraits de la bactérie Geobacter sulfurreducens. Le phénomène de production de l’électricité à partir de l’air consiste à utiliser une protéine naturelle. Cette protéine est alors conduite électriquement. Le film composé de nanofils ou nanopores est placé entre deux électrodes et exposé à l’air. Les nanopores absorbent la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère. Un gradient d’humidité se crée et provoque l’ionisation du film : les charges positives se diffusent dans une direction, les électrons dans l’autre. Cette électricité produite est non polluante.
En effet, l’air ambiant contient une grande quantité d’électricité grâce aux gouttelettes d’eau. Cette quantité d’électricité est liée à la présence d’ions dans l’eau. Les charges électriques des ions dans l’air sont transférées lorsqu’elles se rencontrent avec un matériau. Alors, l’effet Air-gen crée des nanopores qui multiplient le nombre de collisions et donc la quantité d’électricité. Ce dispositif est en réalité, la conversion de l’énergie thermique de l’air en énergie électrique.
Grâce à l’effet Air-gen, les problèmes d’émissions de gaz à effet de serre seront réduits. Aussi, cela favorisera la production d’énergie plus décentralisée et autonome. L’on pourrait alors avoir de l’électricité en plein temps déclare Jun Yao co-chercheur : « L’Air-gen produit littéralement de l’électricité à partir de rien, 24h sur 24, 7 jours sur 7. C’est l’application la plus étonnante des nanofils protéiques à ce jour. »
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