Depuis ce 31 mai, la population béninoise se plaint de la montée brute du prix de l’essence « frelatée » communément appelée kpayor. Le prix a pratiquement doublé. Il passe de 400 FCFA à 800 FCFA. Les vendeurs informels se plaignent ainsi que les clients. Cette hausse entraîne la cherté du prix des transports. Plusieurs stations de vendeurs informels ont fermé les portes.
En effet, cette situation mésavenante est le résultat de l’annonce du gouvernement Nigérian sur la subvention pour le carburant.
Investi le 29 mai 2023 à Lagos, le nouveau président du Nigéria est hostile aux subventions sur l’essence. Cette position de Bola Tinubu est due à la dette couvrant une somme exorbitante laissée par l’administration précédente. Environ 77 000 milliards de nairas soit 155,5 milliards d’euros à débourser.
Ainsi, dans l’optique d’alléger l’économie du pays, il prévoit économiser une dizaine de milliards de dollars au gouvernement en boycottant des dépenses non nécessaires. Cette somme économisée servira dans les infrastructures publiques, l’éducation, la santé et l’emploi.
La population nigériane subit déjà les conséquences de cette décision du Chef de l’État. En l’espace de 24h, le prix du litre passe de 184 nairas à 488 nairas. Soit de 0,37€ à 0,98€.
Il est nécessaire de souligner que le Nigéria est l’un des grands consommateurs du carburant. Avec une population de près de 200 millions d’habitants, il consomme quotidiennement 70 millions de litres de carburant.
Le gouvernement nigérian précise que les subventions n’arriveraient qu’à la fin de juin si le problème ne se rétablissait pas. Ce prix vertigineux du carburant est alors loin de sonner le glas dans la République du Bénin.
Les stations formelles béninoises n’auraient pas encore cédé, pour l’heure à la hausse des prix.
Salomé Houénafa KOHOUGBLA (stagiaire)
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