
Mpondwe, une ville de l’ouest de l’Ouganda a été secouée par des évènements tristes dans la nuit du 16 au 17 juin dernier. En effet, il s’agissait du Lycée de Mpondwe qui a été pris d’assaut et a fait 43 morts et trois disparus. Selon les autorités, les responsables de ce massacre seraient le groupe islamiste ADF ( Allied Democratic Forces).
Un rescapé, Godwin Mumbere confie : « J’étais caché sous le lit et ils tiraient de partout. Une des balles m’a touché. Lorsqu’ils ont fini de tuer les autres ils ont mis le feu et ils sont partis. C’est là qu’avec l’un de nos amis nous nous sommes enfuis par la fenêtre. »
Des parents d’élèves sont abattus. Certains n’ont pas pu identifier le corps de leur progéniture car près de 18 corps ont été calcinés et d’autres découpés à coups de machette. « Je me sens mal, même maintenant, je ne me sens pas moi-même, surtout que je ne sais pas ce qui est arrivé à mon fils, s’il fait parmi des kidnappés ou des brûlés. Même maintenant, sa mère est au lit, malade de tristesse, car elle ne sait pas si son fils aura un enterrement décent. » confie dans le désarroi un père de famille. « Les terroristes sont vraiment venus nous faire du mal » confie un autre parent qui n’ a pas retrouvé le corps de sa fille tuée à coups de machette.
Le gouvernement a mis en place des mesures sécuritaires et a institué des tests d’ADN afin de soulager peu soit-il les parents en pleure. Par ailleurs, les parents de près de 270 élèves survivants ont récupéré leurs enfants.
Avec l’effort du gouvernement sur le plan sécuritaire, le calme est rétabli à Mpondwe. Des militaires sont désormais en patrouille toutes les nuits. Les élèves retournent dans les salles de classe avec la trouille au ventre. « J’ai encore très peur parce que ces attaquants peuvent revenir. » confie Natasha une élève de ce lycée.
Tous les élèves internés ne sont pas de retour. L’établissement rassure les concernés sur le rétablissement total de la situation.
Par ailleurs, les établissements fermés prévoient fournir un soutien psychologique aux jeunes qui doivent désormais être très vigilants.
Salomé Houénafa KOHOUGBLA (stagiaire)
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