C’est la première fois qu’une plainte collective s’attaque aux autorités à un si haut niveau.
Tout a éclaté l’année dernière au moment où les autorités sanitaires gambiennes ont ouvert une enquête après la mort de 28 enfants suite à des insuffisances rénales. Un sirop contre la toux en serait la cause de ce ravage.
Des investigations de l’Organisation Mondiale de la Santé relèveront par la suite que quatre sirops sont responsables de ce ravage, car ils contiennent du diéthylène glycol et de l’éthylène glycol, en quantité « inacceptable ». Ces substances toxiques se retrouvent souvent dans des solvants industriels, des produits antigel et sont utilisés selon les professionnels de la pharmacie pour frelater les médicaments. Selon les comptes de l’OMS, plus de 70 enfants ont trouvé la mort à cause d’insuffisance rénale, causée par la prise d’un médicament produit par le laboratoire indien Maiden pharmaceuticals.
Le laboratoire indien s’est exprimé pour nier toute responsabilité dans l’altération du médicament. Dans un communiqué, le ministère de la Santé avait assuré avoir adopté des mesures. Avec une enquête ouverte sur ce carnage.
Les familles de victimes accusent le ministère de la Santé gambien et l’Agence de Régulation du Médicament, d’avoir failli dans leur devoir de surveillance. Elles tonnent leur incapacité à fournir des médicaments conformes aux exigences sanitaires.
Le procès devait donc s’ouvrir par l’audience des familles éplorées. Elles réclament 250.000 dollars de dommages pour chaque enfant décédé. Le procès par la suite sera suspendu 30 jours, pour permettre à la défense d’apprêter sa réponse.
Un procès qui mérite une attention particulière car elle sera sans doute une première mais aussi une mise au point sur le niveau de responsabilité de chacun.
L’actualité en continu sur http://ICATV.NEW