Selon Banouto qui a rapporté l’information, le nourrisson de sexe féminin est né le dimanche 23 juillet 2023 à l’hôpital Abass Ndao de Dakar. Alors prématurée puisqu’elle est née avant le terme de la grossesse (7 mois), elle a été placée au service de néonatologie pour « éviter les risques de contamination et être un peu surveillé parce qu’elle était prématurée » d’après les dires du père.
Bien avant cela, des analyses effectuées sur le nouveau-né, confirmaient la bonne santé de ce dernier qui vraisemblablement ne présentait aucun signe d’infection. Les parents de l’enfant ont vu le nouveau-né avant de sortir de l’hôpital le lundi. « Après avoir terminé les formalités, on a décidé, vers 19h, de passer voir le bébé avant de rentrer. Ils nous ont dit que la petite n’est plus dans la couveuse, mais transférée dans la salle ‘’Kanguve’’. Ils nous ont encore rassurés qu’elle se porte bien et n’a aucun risque d’infection. On nous a donné rendez-vous le mardi à 12h » a lâché le père.
Alors, le problème a éclaté le mardi 25 juillet 2023 quand la mère du nourrisson venait voir son premier né pour l’allaiter. À son arrivée dans le centre hospitalier de la capitale sénégalaise, elle a été rassurée sur le fait que son enfant allait bien et qu’il lui fallait patienter un moment pour le couvrir d’effusion. La mère attendait maintenant depuis quinze minutes et rien ne se profilait. Inquiète, elle fit appel au mari qui s’est présenté sans tarder à l’hôpital.
Le père déclare : « Une fois à l’hôpital, il a fallu plus de 2h de temps après mon arrivée avant qu’on ne cherche à me rencontrer pour m’annoncer le décès de notre bébé. Il m’a dit qu’il s’est passé quelque chose à 6 heures du matin et que le bébé est décédé. Il s’agirait d’une mort qui n’était pas naturelle ».
En effet, le bébé placé dans une salle située loin de la machine à laver, s’est retrouvé dans la machine complètement broyé.
« Quand j’ai demandé après le corps du bébé, il m’a dit que le corps avait été déjà envoyé à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye Ex-Cto par la police scientifique pour une autopsie » relate le père.
Convoqué le jeudi 27 juillet 2023 au commissariat de Médina, le père du défunt bébé s’est imprégné des conclusions de l’autopsie réalisée. « Je lis sur le papier : nous avons reçu dans un sachet, le corps d’un bébé découpé en morceaux, séjourné dans un liquide, emballé dans un carton. La partie où il est écrit : l’examen révèle, c’est là qu’ils ont parlé de la segmentation des membres du corps, la peau qui se décolle de la chair, la boîte crânienne brisée… Je lisais des choses qui me paraissaient confuses. Je ne comprenais pas du tout ce qui se passait. Je n’ai pas encore vu ce qui a tué l’enfant » a déclaré le père insatisfait des résultats proposés.
Le Directeur du centre a expliqué que le jour du drame plus précisément à 5h, l’équipe de la buanderie est passée récupérer les linges sales. Le garde qui surveillait la chambre du nouveau-né devait amasser les linges sales pour les enfouir ensuite dans un sachet qui sera acheminé à la buanderie.
Durant l’enquête, la police a auditionné trois personnes, la dame qui a passé la nuit avec le bébé, la femme qui a ramassé le linge et la personne affectée à la buanderie.
« Comment le corps s’est retrouvé dans la machine ? Jusqu’à présent, on ne le sait pas. Est-ce que le bébé était déjà mort avant d’être mis dans la machine ? On ne le sait pas non plus. Nos questions n’ont toujours pas de réponses. Jusqu’à présent je n’ai pas vu le corps. Je veux que justice soit rendue. C’est notre premier enfant. Il faut que la lumière soit faite sur cette affaire afin qu’on sache véritablement comment les choses se sont passées jusqu’à ce que notre bébé se soit retrouvé dans une machine à laver et les responsables puissent répondre de leurs actes » a confié le père du bébé.
Une enquête a donc été ouverte pour situer les responsabilités.
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