
Cette période de l’été avec une amplification terrible de la chaleur, l’aspect normal des cafés a été bondé dans le quartier de Mar Mikhaël situé à une encablure du port de Beyrouth. Ignorant tout prétexte, certains groupes de jeunes se sont frayés le chemin malgré l’embouteillage qu’il y avait et ils étaient dans de communication avec une gaieté qui ne dit pas son nom. De la même, il y a avait un couple bien habillé en blanc qui voyageait à travers la musique traditionnelle oubliant ce qui se passait dans la ville.
Soudain, une coupure générale gagna toute la ville avec un bruit de désaccord mettant en panique une grande partie de la population . Il faut également noter les sifflements bruyants ayant annoncé plus tard le retour de l’électricité dans la ville.
Il faut en vérité noter qu’il est difficile de croire que ce quartier doit ressembler à une zone ayant été dévastée comme touchée par le séisme ou des bombardements massifs puisqu’il y avait énormément de bruits et d’inquiétude dans le quartier. Les façades des maisons traditionnelles aussitôt dévastées, les bâtiments touchés à nouveau, les trottoirs en parfait état, les devantures illuminées , ont rempli de nos jours les montagnes de gravats et les murs éventrés.
<<Business must go on>>, commente en anglais, Georges , gérant d’un restaurant qui ne désemplit pas. Ce quinquagénaire a été obligé de reconstruire entièrement et remeubler son café soufflé par la troisième plus puissante explosion de l’histoire de l’humanité, selon les experts.
Notons que les quartiers de Gemmayzé et de Mar Mikhaël ont été les exemples concrets parlant de la capacité incroyable des Libanais à renaître de leurs cendres, comme le légendaire phénix.
Quelque soit le système de reconstruction, il faut préciser qu’il y a un effort très appréciable à l’endroit du peuple. Les deux quartiers précités que les gens considéraient comme les zones mortes, comme des endroits sans présence humaine, ont donné aujourd’hui un aspect attrayant à tous les jeunes qui s’y rendent pour partager leurs joies et également pour des raisons ludiques. La reconstruction de ces deux zones ont fait pleinement la fierté des organisations ayant soutenu les sinistrés.
<<Les indemnités de l’État m’ont à peine suffi à racheter le quart des couverts, regrette Georges. Je remercie l’armée qui a été chargée de remettre les sommes aux sinistrés. Si c’était un ministère quelconque qui devait le faire, je serais encore probablement sur une liste d’attente>>.
Trois ans après l’explosion, moins de 20% de dossiers ont été réglés par les assureurs.
<<Ma compagnie d’assurance refuse de m’indemniser au prétexte que les raisons de l’explosion ne sont pas connues, s’insurge Vartan, propriétaire d’un magasin d’appareils électroménagers. Il paraît que ceux qui ont chargé des avocats ont obtenu gain de cause. Je préfère attendre plutôt que de partager la moitié de ma police en honoraires>>. Il faut juste clarifier les vraies causes de cette explosion n’ont pas été identifiées.
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