Depuis le 26 juillet passé, le président du Niger, Mohamed Bazoum a été retenu par les militaires ayant fait son renversement et ayant également agi pour chasser du pays tous les membres du gouvernement qui se sont réfugiés dans le pays d’autrui ne serait-ce que pour vivre un peu de liberté. Cet état de chose est un extrait des plans du renversement établi depuis plus d’une dizaine d’années par les dirigeants anti-constitutionnels en collaboration avec les militaires pour atteindre le gouvernement et faire de lui, une chambre fermée sans la clé.
En effet, l’histoire du retour à l’ordre constitutionnel dont chante certaines personnalités politiques et les professionnels de loi par la CEDEAO et dans d’autres pays voisins, n’est qu’une chanson sans méditation, confie-t-il. Un pays qui n’est pas dépourvu de dirigeants compétents n’a pas normalement besoin de l’intervention d’une quelconque organisation internationale qui, au contraire, vient nous compliquer la vie. Le Niger est un pays de paix et la prière que nous, et nos anciens font, c’est de pouvoir rétablir les choses nous-mêmes sans aucune intervention venant d’ailleurs.
Enfin, il est important de rappeler à toute l’Afrique et au monde entier que la paix vient d’abord du cœur, se partage et prendre après une dimension collective avec les personnes d’une même ambition et ayant le sens de crédibilité dans les actions.
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