
Cette rencontre intervient après la conférence des Chefs d’Etat de gouvernement de la CEDEAO qui avait eu lieu à Abuja au Nigéria. Les dirigeants avaient donné un ultimatum aux putschistes nigériens et dépassé ce délai, une intervention militaire allait suivre. Certes, des voies se sont levées contre cette intervention militaire au Niger, mais les chefs d’état-major se sont retrouvés en réunion extraordinaire pour préparer une éventuelle intervention au Niger.
Mais les chefs d’état-major de la CEDEAO après les premières discussions, priorisent les voies diplomatiques au Niger, nous apprend la chaîne KOACI. Ils n’excluent pas pour autant la voie de la force.
« Si les discussions diplomatiques en cours ne donnent pas de résultats, la force en attente est prête à agir de manière décisive. L’engagement de la CEDEAO à maintenir la paix et la stabilité au Niger reste inébranlable » a déclaré le Commissaire Musah.
Le ministre de la défense ghanéenne en ouverture de la réunion s’est exprimé. Il « s’attend à ce que la réunion de deux jours peaufine les riches expériences afin de pouvoir activer la force en attente de la CEDEAO et répondre de manière adéquate et rapide à la tâche de ramener au pouvoir le président déchu Mohamed Bazoum et son gouvernement ».
« Tous les chefs militaires de l’Afrique de l’Ouest sont priés de rester dévoués à leurs chefs d’Etat respectifs ainsi qu’aux dirigeants de la CEDEAO afin de freiner efficacement les récents coups d’Etat dans la sous-région » a ajouté le ministre de la défense ghanéenne Nitiwul.
Cette réunion de deux jours qui se tient du 17 au 18 août à Accra n’est pas bien vue de tous. Le 14 août, le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine avait refusé une intervention militaire au Niger pour rétablir le président démocratiquement élu.
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