C’était une première finale de coupe du monde pour les deux équipes. Du côté de l’Espagne, c’est la troisième participation après les éditions 2015 et 2023. Quant aux anglaises, championnes d’Europe en titre depuis l’année dernière, elles restaient sur deux demi-finales perdues. Elles partaient en favori pour cette finale, surtout après la démonstration faite en demi-finale contre le pays hôte, l’Australie 3-1. Un titre très attendu de chaque côté.
La première période était quasiment à l’avantage des espagnoles qui n’ont pas tardé à punir les anglaises sur leur première erreur. Suite à la récupération de Aitana Bonmati, après la perte de ballon de la défenseure anglaise Lucy Bronze dans le rond central, l’Espagne va inscrire le premier but. Parfaitement servie à gauche, Olga Carmona, capitaine de cette équipe espagnole, va envoyer une frappe croisée tromper la gardienne de but anglaise, Mary Earps. 29è minute de jeu, Espagne 1-0 Angleterre. Juste avant la fin de la première partie, les espagnoles avaient la balle de break, mais Paralluelo a touché le poteau extérieur.
Inexistantes, les anglaises concèdent un pénalty à la 70è minute de jeu après une main dans la surface de Keira Walsh, sifflée par la VAR. Mais Jennifer Hermoso va voir son tir arrêté par la gardienne anglaise, Mary Earps. Une balle de break encore gâchée. Les anglaises n’étaient pas loin de revenir au score par le biais de Lauren James qui s’est ratée à la 76è minute. Leur gardienne va encore s’imposer en arrêtant la frappe de Batlle dans le temps additionnel.
Les espagnoles plus sereines et soudées malgré les tensions énormes enregistrées entre les joueuses, la sélection et le sélectionneur, ont su déjouer les pronostics en remportant la première coupe du monde de leur histoire. Mary Earps quant à elle, a été élue mailleure gardienne de la compétition. Une grosse désillusion pour les anglaises qui n’ont pas pu ramener le titre à la maison depuis le mondial des hommes en 1966.
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