
Il y a environ un an, en mai 2022 quand le rappeur Booba a pris pour cible Élie Yaffa, la patronne de l’agence d’influenceurs Shauna Évents,populaire sous le pseudo de Magali Berdah. Il a publié les vidéos sur les réseaux sociaux pour attaquer de manière personnelle et régulière Magali Berdah. Cette dernière a déposé plusieurs plaintes contre le rappeur de 46 ans puis une enquête est ouverte en 2022. L’affaire a été confié à un juge d’instruction en été 2023.
Juste après sa mise en examen le lundi, le rappeur poste une vidéo sur ses réseaux pour rassurer ses fans qu’il va bien. << Comme vous le voyez je suis en liberté, tout va bien. La piraterie n’est jamais finie>>, explique le rappeur dans la vidéo. Cependant il ne se reproche rien à propos des faits dont on l’accuse. Selon le Parisien, une presse française, le rappeur s’est plutôt défendu lors de son interrogatoire. << Je souhaite surtout m’expliquer sur ce que j’estime être un tissu de mensonges. On m’accuse de menaces de mort, ce n’est pas du tout le cas, je n’ai du tout eu l’intention d’atteindre Magali Berdah dans sa santé ou sa vie, en aucune manière>>, s’est défendu l’artiste lors de l’interrogatoire. Selon lui, il lutte juste contre un fléau qu’il surnomme << influvoleurs>>. << C’est un combat pour exposer les faits, des décisions des justice, essayer de démasquer pour prouver que ce sont des escrocs>>, a fait valoir Booba devant le juge. Il n’exprime donc aucun regret mais maintient son image de « lanceur d’alerte » comme il le prétend.
Prenant sa prope défense, il ajoute qu’il est question là d'<< un très mauvais exemple pour nos enfants>>, en parlant des influenceurs. Il continue en disant : << C’est de la lâcheté extrême car non seulement ils arnaquent les gens et partent se cacher à Dubaï. Ils ne paient aucun impôt sur leurs arnaques, ils sont détestables. On a l’impression de mettre le doigt sur sur un système pyramidal où il y a de la corruption à tous les niveaux.>> continue Booba.
Visiblement pour Booba les accusations envers sa personne ne représentent rien. Pour lui, il s’agit juste des taquineries que d’autres personnes font envers sa personne sur les réseaux sociaux tout les jours également pourtant il se plaint pas. S’il avait dépassé les limites les algorithmes, aurait supprimé son compte, avance-t-il. D’ailleurs il se décharge de toutes les conséquences que peuvent avoir les postes.
Par contre si pour Booba, il est facile de balayer toutes les accusations contre sa personne de revers de main, pour le juge il en est pas le cas. Pour le juge, il s’agit d’un cyberharcèlement qui prend une tournure personnelle. Ces postes ont eu des graves répercussions sur la santé de Magali Berdah, selon le juge. Le juge considère également le fait que les influenceurs auraient reçu pas moins de 487 messages virulents ou moqueurs de la part du rappeur, selon l’enquête des gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine comme une preuve grave qui appuie les accusations contre le rappeur.
Pour le même affaire, 28 autres personnes vont êtes jugées pour cyberharcèlement, menaces de mort et de crime à l’encontre de Magali Berdah aussi.
Estelle Olouwafèmi Fagnon (stagiaire).
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