
Le 03 octobre sur les réseaux sociaux, les internautes remarquent trois vidéos de soldats maliens gardés prisonniers lors des attaques des camps militaires de Bourem le 12 septembre et de Léré le 17 septembre 2023. Dans chacune des trois vidéos, l’on remarque la présence de trois militaires qui n’ont plus leurs uniformes, tenant en main une feuille blanche avec en lettres noires leur nom, leur grade, leur unité.
Le lendemain de la diffusion de ces vidéos, la CSP revendique la prise du camp militaire de Taoussa. On peut donc dire que les vidéos étaient pour faciliter l’atteinte de ses objectifs.
En outre, après la publication de ces vidéos le cadre du CSP affirme que les vidéos sont diffusées pour dévoiler << aux familles ce que l’armée et le ministère de la de défense leurs cachent>>. Et également pour rassurer les proches des militaires capturés, que ces derniers sont << vivants et bien traités >>. Cette stratégie utilisée par les rebelles démontrent qu’ils sont différents des militaires maliens et leurs supplétifs russes du groupe Wagner, remarque les observateurs. Le groupe Wagner qui est d’ailleurs accusé maintes fois par les témoins civils et par les organisations de défense des droits humains de torture et exécution des prisonniers. De plus, le CSP avait déjà diffusé une vidéo le 15 septembre 2023, d’un capitaine prisonnier qui exhortait le gouvernement malien de transition à revenir à l’accord de paix et dénonçait les exactions du groupe Wagner contre les civils maliens.
Selon les estimations, ils sont une vingtaine de soldats que détiennent la CSP comme prisonniers. Cependant la CSP affirme avoir libérés plusieurs prisonniers << pour des raisons sanitaires et humanitaires>>. Elle comfirme << son respect strict du droit des conflits armés notamment en ce qui concerne la protection des prisonniers de guerre >>.
Estelle Olouwafèmi Fagnon stagiaire
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