
180 détenus arrêtés dans diverses conditions et lors de différentes occasions démarrent une grève de la faim. Alors que trente parmi eux ont été arrêtés en juin dans les manifestations qui ont eu lieu après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, les 150 restants sont des détenus de droit commun.
Cependant parmi les trente personnes arrêtées lors des manifestations après la condamnation de Ousmane Sonko, figurent quatre mineurs âges de 15-17 ans . En prison depuis le mois du juin où les manifestations ont eu lieu, ils sont détournés du chemin de l’école. Leurs familles n’arrêtent pas de réclamer leur libération pour qu’ils puissent retourner dans les salles des cours où ils étaient inscrits chacun.
En effet, ces 180 prisonniers espèrent que la justice sénégalaise se prononce sur leur sort. Mais le problème demeure l’existence d’un seul juge d’instruction à Ziguinchor.
À propos de celà, le coordonnateur de l’organisation vision citoyenne, Madja Diop Sané rappelle que: << ces détenus n’attendent rien d’autre que d’être auditionnés sur le fond de leur dossier. Maintenant, pour ceux qui peuvent bénéficier de la liberté provisoire, d’en bénéficier, pour ceux qui doivent attendre le jugement, ils attendront le jugement. Mais il faudrait d’ores et déjà qu’ils soient entendus sur le fond de leur dossier, parce que maintenir des gens en prison, ne pas les auditionner, c’est un problème.>> Il propose donc la nomination d’un nouveau juge d’instruction pour seconder l’unique existant avec une durée limitée. << Ce qu’on voudrait, c’est que les questions judiciaires, surtout les questions d’instruction puissent avoir un délai, car au Sénégal, on peut parler d’instructions. Mais on vous met en prison 3 mois, 5 ans, sans pour autant vous juger, ça pose problème>>, continue Madja Diop Sané.
Les grévistes, cependant espèrent stopper leur grève après avoir été présentés à un juge. Ils dénoncent aussi la qualité déplorable des nourritures et le coût élevé du téléphone.
En dehors de ces 180 détenus, Ousmane Sonko également a débuté une grève de la faim pour détention arbitraire depuis le mardi dernier. Ainsi que six autres femmes prisonnières de la prison 6, qui sont également en pleines grève de la faim depuis une semaine pour demander la libération des détenus politiques.
Estelle Olouwafèmi Fagnon
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