Pendant que le principal opposant, Ousmane Sonko est en détention, la course n’est toujours pas facile pour les autres opposants. Ce week-end, pendant que les opposants étaient en chasse des parrainages, ils ont rencontré assez de barrières.
En effet, dans le département de Fatick, à 500km environ de Dakar le samedi 22 octobre 2023, le convoi d’une trentaine de véhicules de l’équipe électorale du candidat de l’opposition Khalifa Sall a été arrêté par les forces de l’ordre. Selon la police, ils ne sont pas autorisés à effectuer leur caravane.
Même si les véhicules ont finalement trouvés des stratégies pour partir vers 19h, le candidat Khalifa Sall traite cette arrestation de abus de pouvoir. <<Nous n’avions pas de sonorisation, nous n’occupions pas la voie publique…Nous n’étions pas en situation d’illégalité. Nous nous rendions dans un village pour la collecte des parrainages>>, explique-t-il.
De plus, une vidéo publiée sur les réseaux sociaux révèle également le candidat Malick Gakou arrêté et interpellé de son côté aussi à Kébémer.
Aussi, l’accès aux locaux de la Direction Générale des Élections (DGE) a été bloqué aux mandataires de Ousmane Sonko lorsqu’ils voulaient retirer les fiches de parrainage après une décision de la justice déclarant illégale le fait de radier Ousmane Sonko des listes électorales.
Pendant ce temps que l’opposition ne reçoit que des bâtons dans les roues, le Premier ministre et candidat de la coalition au pouvoir est en tournée au nord du pays.
Les organisations de la société civile ainsi que certains observateurs réagissent par rapport à cette politique de deux poids deux mesures. Pour Alioune Tine du think-thank Afrikajom, si la campagnes électorale << n’a pas encore commencé, ça doit être la même chose pour tout le monde>>.
Pour d’autres, Amadou Ba devrait démissionner de son poste de premier ministre pour se concentrer sur ses campagnes. Ensuite la campagne doit être égalitaire à tous les candidats sinon même après avoir battu la campagne électorale, les résultats de Amadou Ba seraient remise en question.
Estelle Olouwafèmi Fagnon stagiaire
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