Tout a commencé après qu’une candidate nigériane au concours Miss Afrique du Sud, Chidimma Adetshina, a été contrainte de se retirer en raison de l’indignation du public sud-africain sur ses origines nigérianes. Cet incident a ravivé des rancunes latentes, menant à une vague de « blagues » orchestrées par certains utilisateurs sud-africains, qui ont commencé à réserver et à annuler des courses de VTC au Nigeria, laissant les chauffeurs frustrés et en colère.
Face à ces provocations, certains Nigérians ont riposté de manière similaire, déclenchant ainsi une escalade rapide de la situation. Des hashtags comme #BoltforBolt ont explosé sur les réseaux sociaux, symbolisant cette guerre numérique entre les deux pays. Ces actions ont non seulement paralysé les services de transport dans certaines régions, mais ont également causé des pertes financières importantes pour les chauffeurs, qui sont les premières victimes de cette querelle.
Bolt a dû réagir rapidement en bloquant les comptes des utilisateurs impliqués et en limitant les commandes transfrontalières pour éviter d’autres abus. La situation a été décrite par Bolt comme un incident regrettable, et la société a annoncé qu’elle mènerait une enquête approfondie pour évaluer les dégâts et déterminer les mesures à prendre pour compenser les chauffeurs affectés.
Ce conflit, bien qu’il ait commencé par des actions apparemment insignifiantes, souligne les tensions persistantes entre le Nigeria et l’Afrique du Sud, exacerbées par la facilité d’utilisation des plateformes numériques pour mener des actions de représailles à grande échelle. Il reste à voir si les mesures prises par Bolt suffiront à apaiser les esprits et à rétablir un service normal entre ces deux nations.
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