Le dimanche 19 mai 2024, une fusillade dans la capitale de la République Démocratique du Congo (Kinshasa) entre des hommes armés en uniforme militaire et les gardes de Vital Kamerhe avait fait quelques morts. Deux policiers assurant la sécurité de Vital et l’un des assaillants avaient trouvé la mort lors de la fusillade qui avait débuté vers 04h 30 du matin.
Après l’attaque du domicile du président de l’Assemblée Nationale, des tirs d’armes automatiques ont été entendus aux abords du Palais de la Nation qui abrite les bureaux du président Félix Tshisekedi. Ils s’étaient filmés en brandissant le drapeau du Zaïre et en déclarant la fin du régime actuel.
Une quarantaine d’assaillants avaient été arrêtés dont plusieurs congolais, des américains et un britannique. Quatre autres, dont leur chef, Christian Malanga, un congolais naturalisé américain, ont été tués par les forces de sécurité.
S’est tenu aujourd’hui la condamnation des accusés par un tribunal militaire de Kinshasa. Chaque condamné a reçu la peine capitale après le verdict.37, dont trois américains, un belge, un britannique et un canadien, tous les trois des congolais naturalisés ont été condamnés à la peine de mort par le tribunal militaire qui a siégé dans la prison militaire de Ndolo, où sont incarcérés les détenus et où se tient leur procès depuis juin.
« Le tribunal prononce la peine la plus forte : la peine de mort pour chaque condamné » a prononcé à la lecture du verdict le major Freddy Ehume, président du tribunal.
Les condamnés à cette peine capitale ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs et d’attentat mais aussi de terrorisme, sauf pour un seul. La lecture de la décision a duré plus de quatre heures.
Sur les 51 prévenus, 14 ont été acquittés, l’instruction ayant démontré qu’ils n’ont aucun lien avec l’affaire.
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