En effet, le bureau de l’Assemblée française a jugé recevable cette procédure de distitution portée par la France insoumise et l’a renvoyé devant la commission des Lois.
Cette première étape a été validée par la chambre basse avec 12 voix contre 10.
La gauche à donner toutes ses voix pour le feu vert au texte signé par l’ensemble des députés Insoumis et une quelques élus écologistes et communistes.
Mathilde Panot se félicite de cette avancée significative. La cheffe du groupe LFI a qualifié d « événement inédit dans l’histoire de la Ve République », cette procédure, avant de donner « rendez-vous prochainement en commission des Lois pour en débattre ».
Nonobstant, c’est un cheminement qui n’a presque pas de chances d’aboutir car la gauche est minoritaire en commission. De même dans l’hémicycle, où la destitution doit être approuvée par deux tiers des parlementaires. Le projet, pour avoir des chances de prospérer, devra donc recevoir l’appui du Rassemblement national, de Marine Le Pen qui a traité cette procédure de « manoeuvre d’enfumage » de « l’extrême gauche » pour « tenter de faire oublier ses multiples compromissions avec la macronie ».
L’ancien Premier ministre de Macron, Gabriel Attal dénonce quant à lui « une farce »
Devant le Bureau de l’Assemblée nationale, le désormais chef de groupe des députés Ensemble pour la République a indiqué que « Cette motion et ce débat, c’est une déclaration de guerre à nos institutions » avant d’ajouter « Je ne sais pas si nous sommes en train d’assister à une farce ou à une tragédie »
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