
Pour le Vice Président de L’UPF , la presse est en danger plus particulièrement au Mali et au Burkina Faso, il revient donc préciser les conditions dans les lesquelles la lettre ouverte a été adressée «Nous avons fait cette lettre pour alerter l’opinion publique et internationale sur la situation que vivent nos confrères du Mali et du Burkina Faso. Tout le monde le sait, depuis un certain temps, les journalistes ont des problèmes pour travailler. Ils ne peuvent pas faire leur métier proprement, et cela, tout le monde l’a décrit, ce qui n’est pas normal. Vous le savez, des confrères vivent une situation difficile dans l’exercice de leurs fonctions, c’est très injuste, nous l’avons constaté. Des communiqués ont été faits par nos syndicats, les associations de presse, nous avons tout fait pour dénoncer, et jusqu’à présent, la situation est toujours la même.» .
Il estime aujourd’hui que la presse au Mali et au Burkina Faso ne bénéficie d’aucune protection de la part des dites autorités de régulation et qu’elle reste insuffisanteet incapable parceque les journalistes seraient emprisonnés et bafoués «C’est un constat, c’est un constat général. Les autorités au Mali et au Burkina ne protègent pas la presse. La preuve : certains journaux n’existent plus, les journalistes sont kidnappés, des journalistes ont été arrêtés, certaines radios sont fermées, donc aucune information ne peut venir maintenant du Mali. Est-ce normal ? Je ne le pense pas. Les Maliens et les Burkinabè ont le droit de savoir. Les Africains ont le droit de savoir ce qu’il se passe dans leurs pays. Si l’information ne circule plus, il faut reconnaitre qu’on vit en danger.» a t’il déploré.
Mieux, M. Thiam pense qu’il faut «D’abord, c’est l’autorité dans un pays qui doit protéger les journalistes. Il n’est pas question que des locaux de journaux soient attaqués, et attaqués par qui ? Par des nervis, commandés par des autorités ou par des personnes mal intentionnées. Ça, aucun syndicat, aucune association ne l’acceptera. » tout en mettant les raisons il ajoute que «C’est pour cela que nous avons, dans notre lettre ouverte, adressé l’alerte aux organisations internationales, comme l’Unesco, la Francophonie, les Nations unies, l’Union africaine, l’UEMOA et la Cédéao.» pour finir.
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