En effet, pendant l’été, précisément le 11 aout 2021, alors que le jeune artiste peintre Djamel Bensmail voulait aider dans l’ouest de l’Algérie, vers Larba Nath Iraten, à éteindre un incendie meurtriers de forêt en Kabylie, il a été pris à tort pour un pyromane et a été lynché par des dizaines de personnes en révolte malgré qu’il s’était présenté volontairement à la police pour fournir les explications sur sa présence sur les lieux.
Dans la vidéo de la scène partagée sur les réseaux sociaux dans le temps, on voyait que le jeune artiste a été extirpé du véhicule de la police, poignardé, battu à mort, brûlé et décapité dans une place publique.
Au par delà de cela, une vaste campagne d’arrestation surnommée #JusiticePourDjamelBensmail contre toutes les personnes figurantes dans la vidéo a été menée par les internautes algérien et même d’autres pays. Des personnes qui avaient pris des selfies à côté du cadavre ont essayé de supprimé pour ne pas être prises par la justice mais c’était trop tard. Puisque les internautes avaient compilé les vidéos et effectué des captures d’écran pour que le crime soit puni. Plusieurs personnes ont été donc jugées dans le cadre de l’affaire.
Lors de la première instance en novembre 2022, 49 personnes ont été condamnées à la peine de mort. Le lundi dernier, la cour d’appel a acquitté 28 personnes et condamné 38 personnes à mort.
Plusieurs charges dont <<délit de torture et discours de haine, d’actes terroristes et subversifs attentatoires à la sécurité de l’État, délit de participer à l’homicide volontaire avec préméditation>>, ont été retenues contre les prévenus par la Cour d’appel.
Cependant, il existe un moratoire sur l’application de la peine de mort en Algérie depuis 1993. La condamnation à mort de ces personnes sera commuée en réclusion à perpétuité.
Estelle Olouwafèmi FAGNON (Stagiaire)
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