Mouvements, revendications, révolte, ras-le-bol sont les adjectifs qui qualifient la situation insoutenable au Burkina Faso. Des manifestations prouvant la lassitude des burkinabés face au gouvernement de Roch Kaboré ont conduit à des tirs dans certaines régions le dimanche 23 janvier 2022 ainsi qu’à la destruction du siège du parti au pouvoir à Ouagadougou . Informée, tout en les invitant au dialogue, la CEDEAO réagit par communiqué en ces termes » La CEDEAO appelle au calme et marque sa solidarité avec le président Roch Kaboré, le gouvernement et le peuple du Burkina Faso.(…) et de privilégier le dialogue avec les autres ». Vivement que leurs oreilles puissent entendre la requête de l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Patricia HOUNKPE