Nommé à la tête de la banque centrale du Burundi en août 2022, Dieudonné Murengerantwari est démis de ses fonctions le 08 octobre 2023 et interpellé par le Service National de Renseignement. Selon les sources policières du Burundi, << C’est le chef de cabinet au bureau du président de la République en personne qui a supervisé son arrestation>>. Les autorités, n’ont pas encore fait un communiqué pour annoncer les conditions ni les causes de son arrêt. Mais selon les sources proches du dossier, le chef de cabinet au bureau du président <<l’a trouvé à son domicile et l’a emmené à son bureau manu militari. Il n’a même pas eu le temps de pouvoir s’habiller convenablement. Il était en tenue relax à la maison>>.
Ce jeune cadre de 39 ans qui faisait la une des journaux comme étant un modèle de gestion, il n’y a pas longtemps, est accusé de mauvaise gestion du peu de devise dont dispose le pays selon les rumeurs. Il lui est également reproché la corruption et le favoritisme.
Cette arrestation fait réagir les organisations de la société civile qui réclament la transparence dans l’affaire. Selon ces organisations, M. Dieudonné n’est pas la première autorité arrêté par le SNR mais l’enquête des affaires d’aucune des précédentes personnes n’a été rendue public. Le service interroge secrètement les accusés, demande un remboursement de ce qu’ils ont reproché détourner. Par la suite d’autres retournent à leur poste ou d’autres chez eux paisiblement.
Pour Faustin Ndikumana, le président de Parcem qui est une organisation de lutte pour la bonne gouvernance au Burundi, << on dirait que les services de renseignement sont en train de remplacer, supplanter toutes les institutions y compris la justice, dans la gestion des affaires économiques>> du Burundi.
Estelle Olouwafèmi Fagnon stagiaire
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