Fils de dealer, il a été très tôt initié au business familiale par ses parent. Il a dû apprendre très tôt les lois qui assurent une survie dans la rue. Fallait qu’il traine dans les ghettos de Cotonou pour la famille. Dans cette aventure Ils a découvert son goût pour la chorégraphie. Elle était devenue sa distraction et lui permettait de s’évader malgré le fait qu’après chaque spectacle il étais ardemment battu par son père qui au contraire le voulait excellent à l’école. Contre avis parental, il a pratiqué et participé à des compétitions de dance (Papillon Vacance par exemple) de 2004 à 2009. Ne pouvant contenir sa passion pour la chorégraphie et le fait qu’il se faisait régulièrement tabasser à la maison, sa mère l’envoya chez un de ces frères dans le Nord, dans l’espoir qu’il puisse mieux se concentrer sur ses études. C’est ainsi que le natif de Ouidah et le p’tit dealer des ghettos, quitta Cotonou pour une destination inconnue.
Arrivée au Nord, il découvre le RAP. Cela semble paradoxal, car il a fait les ghettos de Cotonou mais c’est au Nord qu’il fut intéressé par ce style de musique. Ayant découvert une nouvelle passion, il prit le soins de se perfectionner 04 ans durant. Ainsi, de 2010 à 2014 il était obligé de cacher son amour grandissant pour le RAP, parce qu’il traînait dans différentes familles d’accueil. Après 04 année d’exil, il retourna enfin près de sa famille et il profitait donc pour entrer pour la toute première fois en studio. Ce fut extraordinaire cette première séance studio, et dès qu’il avait des sous, il se dirigeait directement au studio pour enregistrement de son. Il traînait sur certaines scènes et cela lui marchais plutôt bien. À la différence de 90% de rappeurs il n’a pas évolué en groupe ; »dans la rue c’était seule contre tous et donc appliquée celà à ma musique » disait-il. Toutefois, il n’était pas à la fin de ses peines.
En 2016, il arrête malgré lui le RAP, à cause d’une crise financière qu’a vécu sa famille. Et une nouvelle fois il fit recours à son talents de dealer pour survivre et se faire de l’argent afin d’aider sa famille. Cette fois-ci le business était très risqué et a failli lui coûter sa liberté. Après quelques gardes à vue et après avoir esquivé la prison de peu en 2018, il décide d’arrêter cette aventure et se résout a se trouver autre moyen de subsistance légal. Grâce à la musique il a pu se remettre de la depression en une année et a donc retrouvé son inspiration qui lui a permis de sortir DJABI en Janvier 2020.
Il vu le jour un 06 Août et vous pouvez l’appeler CALTROP 47 ou C47.
Kayode Ahmed