
Un Falcon 7X de la marque Dassault, de 14 places, estimé à 25 millions d’euros sur le marché, appartenant à Denis Sassou-Nguesso, le président du Congo est vendu aux enchères pour 7,1 millions d’euros. Au total, l’avion vendu , cumule que 1181 heures de vol. Immobile à l’aérodrome de Mérignac, depuis le 8 juin 2020, l’avion était saisi par des huissiers.
En effet, un créancier, l’entreprise de BTP Commisimex était entrain de réclamer une dette impayée à la République du Congo pour des travaux publics réalisés dans les années 1980 depuis des dizaines d’années.
L’avion a été donc saisi contre cette dette et mis en vente aux enchères.
Toutefois, << le Congo a tout fait tout dissuader tout enchérisseur d’acquérir cet avion. Ils ont dit à toutes les personnes qui ont interrogé l’ANAC, l’agence de l’aviation civile congolaise, que de toute les façons, ils ne désenregristreraient jamais l’avion.>> Une stratégie qui va à l’encontre de <<toutes les conventions internationales>>, selon les explications du commissaire-priseur. Nonobstant, tout ces efforts du Congo, la cour d’appel de Bordeaux déclare le 29 juin dernier, que l’avion doit être bien vendu.
Mais on peut dire que les efforts du Congo n’a pas totalement été en vain puisque c’est cela qui explique le minable prix qu’à payer le nouveau propriétaire. << S’il n’y avait pas tous les problèmes juridiques et les obstructions de la part de son actuel propriétaire, il se serait vendu beaucoup plus cher>>, explique le commissaire de justice officiant lors de la vente, Monsieur Vincent Pestel-Debord. Le contexte juridique et politique semble découragé les acheteurs de miser gros sur cet avion. Selon les personnes qui étaient venues observer lors de la vente, << le prix est ridicule>>. << Pour un avion comme ça, c’est surprenant. J’espérais qu’il ait un peu plus d’intérêt pour ce produit. Mais d’une certaine manière, on s’y attendait. On a l’impression que tout a été fait pour décourager l’acquéreur>>, explique l’un des observateurs.
Le nouveau acquéreur, quant à lui, reste pour l’instant anonyme. En plus des 7,1 millions d’euros, il va devoir compléter les frais de gardiennage auprès de Dassault, ce qui va ramener le coût de l’avion à environ 10 millions d’euros. Puisque le Congo refuse de désenregistrer cet avion, reste à savoir comment il fera pour obtenir le droit de faire voler l’avion.
Estelle Olouwafèmi Fagnon
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