
Depuis le début de mois de septembre, sur l’île italienne de Lampedusa, il est constaté des milliers de migrants qui selon plusieurs organisations internationales européennes sont en grande partie ivoiriens. Selon ces organisation, les personnes ayant migrées en Italie cette année sont des ivoiriennes, égyptiennes, et Guinéennes. La Haute-Commissariat aux Nations Unies pour les réfugiés (HCR) comfirme ces pourcentages données par les organisations en soulignant que les ivoiriens sont la deuxième nationalité si l’on classe les ressortissants de l’Afrique subsahariens en Italie depuis janvier. Une allégation que récuse le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé.
<< Selon l’agence européenne de garde-frontière et de garde-côtes Frontex, et l’Organisation internationale pour les migrations, notre pays serait le deuxième pays de départ vers l’Europe de ces migrants irréguliers. Il faut remarquer que malheureusement, ces accusations ne reposent que sur les simples déclarations de personnes en situation irrégulière qui ont été enregistrées par les services d’immigration de l’Italie. Aucune vérification n’a été effectuée avec le concours des services compétents de la Côte d’Ivoire pour s’assurer de la réalité de la nationalité ivoirienne de ces migrants>>, a expliqué le ministre en traitant les proportions données par ces organisations de fausses.
Selon le ministre, entre 2018 et 2019 les missions d’identifications dans plusieurs pays européens ont démontré que plus de 85% des migrants présumés ivoiriens n’avaient en réalité pas la nationalité ivoirienne.
En effet, les migrants quittant l’Afrique du Nord pour se rendre en Italie par le Méditerranée entre janvier et août se sont doubler par rapport à la même période en 2022, soit à peu près 114.000 personnes.
Généralement des milliers de migrants prennent départ en Tunisie ou en Libye, traversant la Méditerranée centrale pour se rendre à Italie.
Estelle Olouwafèmi Fagnon (stagiaire)
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