
La campagne électorale en Grèce à permis aux deux partis politiques ( la gauche et la droite) d’exposer leur programme d’action qui se base sur le pouvoir d’achat et donc l’économie. Après être sorti de la crise économique d’il y a une dizaine d’années, les représentants politiques se donnent la tâche de revoir à la hausse les revenus que perçoivent les Grecs en général et en particulier la pension des retraités qui a diminué de 20 à 40% suite à la crise économique.
Le parti Nouvelle démocratie prévoit par exemple d’augmenter le salaire moyen de 25%, de renforcer le personnel médical et de multiplier les revenus du tourisme, pilier de l’économie au cours de leur éventuel prochain mandat. Syriza, la gauche évoque de son côté le relèvement du salaire minimum à 880 euros et un coup de pouce aux pensions des retraités. Il évoque également la baisse du TVA sur les produits alimentaires et la reconstruction d’un système de santé aux abois.
Mais il est possible qu’après ce scrutin du dimanche 21 mai, il y ait un second rendez-vous au mois de juillet ; car le pouvoir sortant avait déjà imposé un scrutin à la proportionnelle. Ainsi, si aucun parti ne parvient à atteindre 46% seul ou en coalition, un second scrutin aura lieu en juillet. Alors que la population a ras-le-bol de la campagne électorale, ils sont obligés à s’attendre à un éventuel marathon électoral jusqu’à cet été.
Salomé Houénafa KOHOUGBLA (stagiaire)