
En 2012, le corps sans vie d’Agnes Wanjiru a été découvert dans une fosse septique à Nanyuki, dans le centre du Kenya, où se trouve le camp d’entraînement de l’armée britannique. Elle est âgée de 21ans dans le temps et mère d’une fille de deux ans.
En 2019, une première enquête a été lancée pour éclairer l’affaire par la justice Kenyane. Mais elle a été stérile.
En 2021, Synday Times, un journal hebdomadaire britannique a publié les preuves sur le meurtre de cette jeune femme. Selon les témoignages, elle a été assassinée par un soldat britannique. Le soldat aurait été perçu avec elle le soir des évènements et avait confié son forfait à ses collègues. Selon le journal, l’hiérarchie militaire avait également connaissance que le meurtre est commis par un de ses soldats. Ce journal a publié les témoignages d’autres soldats ayant entendus l’aveu du soupçon coupable.
Cependant, << l’armée britannique estime qu’elle n’a pas à être jugé au Kenya>>, selon les propos du maître Mbiyu Kamanu, l’avocat de la famille d’Agnes Wanjiru. Puisque sur dix accusés, il n’y a que deux qui ont envoyé les documents requis par la cour. << Nous sommes déçus par le bureau du procureur qui fait tout pour éviter de porter devant les tribunaux ces personnes qui ont commis un crime>>, ajoute-t-il. Déçue, Esther Njiko la nièce de la victime se prononce sur l’affaire. << C’est vraiment traumatisant de voir ce que fait le gouvernement. Il joue avec nous et n’essaye pas d’obtenir justice. Ils profitent du fait que nous soyons pauvres, alors que tout ce que nous voulons, c’est que la justice soit rendue>>, dit-elle.
De son côté, le juge a donné sept jours aux accusés pour se mettre à jour. L’affaire a été reporté pour le 21 mai 2024.
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