
<< J’ai vu quelques articles, c’est contre notre religion, c’est contre le Coran. La femme ne peut pas partir n’importe quand et n’importe où sans la permission de son mari et pour la fille de son père. C’est dangereux nous refusons cette loi.>>, explique l’un des détracteurs de cette loi. Pour l’appuyer, un autre affirme, << Cette loi ne se concentre que sur les rapports entre la femme et sa famille. Elle devrait se concentrer plutôt sur les dangers extérieur>>.
Cependant le porte-parole du gouvernement mauritanien précise que le nouveau projet de loi de Karama, toujours en examen, est à dissocier de l’ancien base de projet de loi basé sur le << genre >> rejeté en 2018. Il ajoute que ce nouveau texte respecte la charia( le charia est une mode de vie et une façon de voir le monde selon une croyance) et a été soumis pour avis de plusieurs institutions surtout religieuses comme le Conseil national de la Fatwa. << Il y a eu des imperfections, mais la protection est là avec 10 articles de moins. Plus appropriés pour protéger les femmes, plus attentif aussi à ce que disaient les parlementaires que ça faisait du désordre dans les familles. Depuis le confinement, il y a eu beaucoup d’actes de violences, de viol, parfois suivi de meurtre. L’essentiel c’est qu’une loi soi là>>, comfirme Sektou, présidente de l’ONG Amane, spécialisée pour les droits des femmes.
Le projet demeure toujours à la porté du gouvernement et sera bientôt soumis au Parlement pour être adopté.
Estelle Olouwafèmi Fagnon stagiaire
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