
En point de presse ce Lundi 25 septembre, le M62, Mouvement Populaire Nigérien, qui souhaite la fin des relations diplomatiques et économiques avec la France, a demandé au CNSP de retirer au groupe français Orano, le permis d’exploitation du site d’Imouraren. Un gisement d’uranium de la région d’Arlit, situé au nord-ouest du pays.
« La décision du président français est la conséquence logique de la résistance et de la résilience du peuple nigérien face à toutes les tentatives de déstabilisation du pays. D’abord l’instrumentalisation de la CEDEAO à travers l’imposition des sanctions économiques, inhumaines et ignobles. Ensuite, l’instrumentalisation des dignitaires nigériens, les attaques et enfin, les tentatives de division du peuple qui ont été vaines car le peuple nigérien est resté uni dans sa diversité et adhère totalement aux idéaux de combat pour sa souveraineté » a déclaré le coordinateur du Mouvement M62, Abdoulaye Seydou.
Après ce salut, M. Abdoulaye Seydou a demandé au CNSP de libérer les fils du pays détenus en prison de manière préventive : « Nous estimons que les autorités compétentes doivent engager des procédés pour la libération de tous les innocents condamnés à tort dans les meilleurs délais. Le CNSP doit entendre le cri du peuple face aux injustices qu’il subit suite aux condamnations par des juges corrompus ».
« Et nous demandons le retrait du permis d’exploitation d’Imouraren qui est détenu de manière illégale par Orano conformément à la loi minière du Niger en imposant un respect de leurs obligations en matière de responsabilité social des entreprises » parachève-t-il.
Le groupe français Orano (ex-Areva), présent au Niger depuis plus d’un demi-siècle, a obtenu le permis d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren en 2009. Et en mai dernier, un accord avec le Ministère des Mines avait été trouvé pour relancer le projet.
Le groupe ne s’est pas exprimé sur ces déclarations.
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