Sous le mot d’ordre #FearlessOctober1, ces mouvements dénoncent l’impact des récentes mesures économiques, notamment la suppression des subventions sur le carburant, qui a provoqué une hausse vertigineuse des prix à la pompe.
Sous le mot d’ordre #FearlessOctober1, ces mouvements dénoncent l’impact des récentes mesures économiques, notamment la suppression des subventions sur le carburant, qui a provoqué une hausse vertigineuse des prix à la pompe.
En plus de cette revendication, les manifestants critiquent la dévaluation du naira, qui a exacerbé l’inflation et détérioré les conditions de vie, rendant la situation économique encore plus difficile pour la population. Ils estiment que ces décisions ont lourdement pesé sur les foyers nigérians, déjà frappés par une crise économique grandissante.
Malgré l’annonce d’un important dispositif sécuritaire, les organisateurs restent déterminés à faire entendre leur voix. Pour eux, la seule condition qui pourrait faire annuler la mobilisation serait la réintroduction des subventions aux carburants.
Ce mouvement s’inscrit dans la lignée de #Endbadgovernance, une série de manifestations en août dernier où, selon Amnesty International, 21 civils ont perdu la vie. Les jeunes militants exigent également la libération de leurs camarades emprisonnés lors de ces précédentes mobilisations, soulignant que #FearlessOctober1 est une poursuite de leur lutte contre la mauvaise gouvernance.