Actualités Cameroun : L’exécution publique de 2 civils dans le Nord-ouest, vives réactions Le 04 octobre dernier à Guzang, dans la région anglophone du Nord-ouest, en fin d’après-midi, des combattants ont rassemblé sous la menace, des dizaines d’habitants sur la place du marché. Deux ont été obligé à s’assoir sur le bitume et par la suite accusés de trahison et fusillés. En plein jour dans la journée du 04 octobre 2023, au Nord-Ouest du Cameroun, deux civils ont été exécuté par un groupe séparatiste. La scène a été tourné par probablement un séparatiste avant d’être publié sur les réseaux sociaux. Dans l’inique vidéo circulée sur la toile, les deux hommes sont assis sur la chaussée, une foule dernière. L’un parmi les deux porte son sac en bandoulière et ses lunettes de soleil au front. Les deux sont criblés de balle et la population en fuite en réaction aux premiers coups de feu. Une fois le feu ouvert, les deux personnes se sont écroulées dans le feu . Une scène qui s’est produite sous les yeux d’un monde considérable y compris les enfants. La vidéo serait destinée à dissuader les habitants qui auraient l’idée d’avertir les forces de défense et de sécurité du pays. En effet,il leur est reproché d’être des espions pour le solde de l’Armée camerounaise. Pourtant selon certains témoins, les deux victimes seraient innocentes. Pour eux, il est question d’une dispute entre commerçants sur le marché de Guzang. Dans un poste sur le réseau X, le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Maurice Kamto réagit face à cette ignoble exécution. << Insoutenable, inacceptable. Ce 04/10/2023, deux civils exécutés en plein jour à Guzang dans la région Nord-Ouest du CMR. La barbarie s'est surpassée. Le pays se meurt. Condoléances aux familles éprouvées. Vivement un dialogue politique véritable>>, publie-il. Le préfet du département de la Mono où se trouve Guzang également dénonce l’acte et qualifie les combattants séparatiste de << hors-la-loi>>. Il exhorte donc les habitants à coopérer avec les forces camerounaises. En plus des deux hommes, Amnesty International appelle à une enquête indépendante. Selon une source proche des services du gouverneur de la région du Nord-Ouest, le groupe serait en perte de vitesse dans la zone forestière, << épicentre de la violence>> depuis la militarisation du conflit en 2017. C’est là que le sous-préfet de Batibo a été enlevé et assassiné en 202’18. Cependant, le gouvernement de Yaoundé maintient du silence à propos de l’affaire depuis le 04 octobre. 13 octobre 2023
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