La 8è édition du Congrès panafricain en 2014 avait connu un fiasco en raison du refus de l’Afrique du Sud d’accueillir les représentants du Maghreb. Depuis lors, malgré l’effort du Ghana d’organiser un congrès de taille, l’Afrique ne connaîtra plus un congrès tel le Congrès panafricain.
Prévu pour entre octobre et décembre 2024 à la capitale du Togo, il est quand-même judicieux de lancer les hostilités. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey du Togo affirme : « Ce congrès est prévu pour le dernier trimestre de 2024, donc maintenant c’est uniquement le lancement que nous faisons. » A la question de connaître les objectifs de ce Congrès, il répond : « L’ambition de ce Congrès est de formuler, sous plusieurs formes, des orientations en faveur de la réforme des institutions multilatérales et d’une meilleure représentation du continent africain sur la scène internationale. »
Il faut reconnaître que le Togo a mené un grand pas pour la réunification du panafricanisme. Les représentants du Haut comité de la décennie des racines africaines est composé de quinze pays des cinq régions d’Afrique que sont : Togo, Gambie, Ghana, Sénégal pour l’Afrique de l’Ouest ; Cameroun, République du Congo, Guinée Équatoriale pour l’Afrique centrale ; Algérie, Maroc, Tunisie pour l’Afrique du Nord ; Ethiopie et Tanzanie pour l’Afrique de l’Est ; Afrique du Sud, Angola et Namibie pour l’Afrique australe étaient présents ce lundi pour la cérémonie de lancement aux côtés de la vice-présidente de la commission de l’UA, Monique Nsanzaraganwa et de quelques représentants de la diaspora.
L’un des thèmes phares du futur congrès panafricain sera : La place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale.