L’armée israélienne a relevé l’alerte après cette attaque, intensifiant les assauts « terrestres localisés » contre le Hezbollah dans le sud du Liban. Les autorités israéliennes ont recommandé aux civils de ne pas emprunter des véhicules dans le sud pour leur propre sécurité. Le Hezbollah, par la voix de son numéro deux, Naïm Qassem, a affirmé que le mouvement chiite était « prêt » à toute offensive terrestre israélienne, et un nouveau dirigeant sera désigné dans les plus brefs délais.
Sur le front humain, les bombardements en cours depuis le 23 septembre ont déjà causé plus de 1 000 morts, majoritairement des civils, ainsi que 6 000 blessés et un million de déplacés. Face à cette crise humanitaire, les agences de l’ONU ont lancé un appel de 426 millions de dollars pour venir en aide aux victimes des frappes israéliennes au Liban.
Dans une réaction à l’attaque, le président iranien a qualifié cette offensive de « réponse décisive » aux « agressions » d’Israël, justifiant les actions militaires de Téhéran par les récentes assassinats de dirigeants du Hamas et du Hezbollah. Cette vision est partagée par le Hamas, qui a salué l’attaque comme une forme de « vengeance ».
À l’international, les condamnations se multiplient. Londres a exprimé sa ferme désapprobation de l’attaque, tandis que Madrid a appelé à la retenue. De son côté, la France a souligné l’importance de la sécurité de ses troupes déployées au Liban. Les États-Unis, quant à eux, qualifient cette escalade de « significative » et « totalement inacceptable », tout en affirmant vouloir coordonner une réponse avec Israël.
Par ailleurs, l’aéroport international de Téhéran a suspendu tous ses vols, signalant une réaction à la situation tendue, alors qu’Israël a rouvert son espace aérien après l’attaque. Le climat d’incertitude s’accentue avec les promesses des Gardiens de la Révolution iraniens de riposter par des « attaques écrasantes » en cas de réponse israélienne.
Alors que la situation demeure volatile, l’impact de cette attaque ne se limite pas à des conséquences militaires; elle soulève également des préoccupations sur la stabilité régionale et les répercussions humanitaires.