« Malgré sa défaite, l’accusé était déterminé à rester au pouvoir. Par conséquent, durant plus de deux mois, après le scrutin du 3 novembre 2020, l’accusé a diffusé des mensonges selon lesquels il y avait eu des fraudes ayant modifié le résultat et qu’il avait en fait gagné. Ces allégations étaient fausses et le prévenu savait qu’elles étaient fausses. Mais le prévenu les a répétées et les a largement diffusées malgré tout » peut-on lire sur l’acte d’accusation.
L’acte d’accusation a été publié le mardi 1er août et l’ancien locataire de la maison blanche s’est fait reprocher d’avoir sapé les fondements de la démocratie américaine en tentant d’altérer le processus de comptabilisation des résultats du vote de plus de 150 millions d’Américains. Il était doublement poursuivi avant et après son passage à la maison blanche.
Grand favori des primaires républicaines pour l’élection de 2024, il est inculpé de « complot à l’encontre de l’Etat américain », entrave à une procédure officielle et atteinte aux droits électoraux après une enquête supervisée par le procureur spéciale, spécialiste de la lutte contre la corruption, Jack Smith. Le procureur spécial réclame un procès sans délai.
Dans l’après-midi du mardi, Donal Trump avait affirmé sur sa plateforme Truth Social s’attendre à une inculpation imminente, en accusant le procureur spécial de vouloir entraver sa campagne 2024.
« On me dit que Jack Smith-le-cinglé, pour interférer dans l’élection présidentielle de 2024, va lancer une nouvelle inculpation bidon de votre président préféré – moi – à 17 heures. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait il y a deux ans et demi ? Pourquoi ont-ils attendu si longtemps ? Parce qu’ils voulaient que ça arrive en plein dans ma campagne » peut-on lire sur son réseau, Truth Social.
Dans un discours dans lequel il « exhortait ses partisans à se battre comme des diables pour empêcher le vol de l’élection présidentielle », des incidents s’étaient produits.
En effet, le 6 janvier 2021, des milliers de partisans de Donald Trump avaient semé le chaos et la violence dans le Capitole (Siège du Congrès américain) à Washington, temple de la démocratie américaine, au moment où les élus certifiaient la victoire de son rival, Joe Biden, à la présidentielle de 2020.
Le tribunal où l’ensemble des charges retenues lui seront signifiées se trouve à quelques mètres du Capitole. Et l’audience de l’ancien chef d’Etat est prévue à 16 heures ce jeudi.
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