Dans une correspondance des autorités françaises, le secteur de l’enseignement supérieur a profondément pris un sacré coup.
En effet, tout ce qui concerne l’enseignement supérieur et de la recherche entre ses pays a été suspendu sous presque toutes ses formes. « (…) Comme vous en avez probablement déjà été informés, l’Elysée demande la suspension de toute action de coopération sans aucune exception dans ces trois pays. Cette suspension inclut l’ensemble de la coopération en matière d’enseignement supérieur et de recherche et donc les mobilités étudiantes et vaut pour toutes les nouvelles demandes de mobilité… Cette instruction inclut également les invitations de chercheurs, les symposiums, conférences, séminaires et colloques » peut-on lire dans la correspondance.
Même si une exclusion est à noter : « Elle concerne les bourses du gouvernement français (à l’exclusion des boursiers déjà en France et/ou disposant d’un visa ou titre de séjour), les financements qui transitent par les différents opérateurs et les financements humanitaires ».
Les relations diplomatiques entre ces pays s’effritaient depuis bien longtemps en raison de plusieurs causes, dont le risque sécuritaire. La suspension des visas et des services aériens en sont des exemples. Et rien n’a changé comme l’indique cet extrait : « Au regard du risque sécuritaire et de l’impossibilité d’instruire les demandes de visas, la décision de suspension de tous les visas pour les ressortissants de ces pays est également maintenue notamment pour les futurs étudiants, les boursiers du gouvernement français et les fonctionnaires devant suivre une formation en France… ».
Mais le gouvernement français s’emploie à trouver une solution pour certains cas : « Il conviendra cependant de distinguer les cas des étudiants disposants déjà d’une bourse et d’un visa et pour lesquels nous nous employons à trouver des solutions, et ceux qui ne disposent pas de visa, pour lesquels il y a malheureusement suspension du projet de mobilité. Concernant le Niger, nous sommes également tributaires des conditions du trafic aérien Niger/France ».
Le communiqué précise qu’il s’agit d’une suspension des mobilités et non d’une annulation, le dispositif peut donc être revu en fonction de l’évolution de la situation.
Même si le gouvernement français a expliqué avoir des regrets, les décisions quant à elles, doivent être appliquées sans exception comme l’indique toujours la correspondance.
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