Les assaillants, environ 150 hommes armés, présumés être des membres du groupe jihadiste Boko Haram, ont déferlé sur le village à moto, armés de fusils et de grenades, semant la terreur parmi les habitants. L’attaque, qui s’est produite aux alentours de 16 heures, a également entraîné la disparition de plusieurs personnes, suscitant l’inquiétude des familles et des autorités locales.
Ce nouvel assaut souligne l’insécurité chronique qui règne dans la région, où les civils continuent de payer le prix fort face à une insurrection qui persiste depuis plus d’une décennie. Les autorités locales et la police de l’État de Yobe ont immédiatement réagi en renforçant la présence militaire dans la zone, mais l’ampleur de la tragédie rappelle les défis constants auxquels le Nigeria est confronté dans sa lutte contre le terrorisme.