Le bon fonctionnement de tout enseignement primaire et maternel ressort donc des prérogatives de l’administration territoriale. C’est la Loi numéro 97-2009 du 15 Janvier 1999 portant organisation des Communes en République du Bénin stipule qui en parle. Selon son article 97 alinéa premier, « La commune a la charge de la construction, de l’équipement et des réparations des établissements publics de l’enseignement primaire et maternel. » D’après ce passage, le maire et son conseil communal ont l’obligation de veiller à la satisfaction de leur population en matière d’éducation à travers la dotation de chaque localité des infrastructures scolaires. Ils ont aussi l’obligation de réparer ou de changer les équipements défectueux de ces lieux d’éducation. De même, l’autorité communale et son équipe ont le devoir « d’assurer en outre l’entretien de ces établissements. A cet effet, l’État lui transfère les ressources nécessaires », selon l’alinéa 2.L’article 98 de la même loi stipule que: « La commune initie toutes les mesures de nature à favoriser et à promouvoir l’éducation de la jeunesse. » Il incombe donc à l’administration territoriale de prendre des dispositions entrant dans le cadre de la promotion et de la valorisation de l’éducation des jeunes sur son territoire.
L’État accompagne ces initiatives en octroyant des fonds propres à chaque commune.Ainsi, toute politique éducative réussie dépend de volonté du pouvoir décentralisé qui détient les prérogatives nécessaires en la matière.
Alphonse Hadjagoun, icatv.news