
Dans une déclaration radio poignante qui ne laisse place à aucune ambiguïté, Kennedy Agyapong, ancien parlementaire influent du Nouveau Parti Patriotique (NPP), a sévèrement critiqué les récentes décisions du président ghanéen John Mahama concernant la composition de son gouvernement.
Selon lui, ces nominations témoignent non seulement d’un favoritisme politique alarmant, mais également d’un mépris inquiétant pour la compétence et l’expertise. « Les choix du président Mahama m’ont fait craindre encore plus les êtres humains », a-t-il lâché à l’antenne, avec une désillusion palpable dans la voix.
Pour Kennedy Agyapong, les hommes et femmes promus à des postes stratégiques n’ont souvent ni la formation requise, ni l’expérience nécessaire pour assumer des responsabilités aussi sensibles. Il estime que le pays court un grave danger si l’on continue à confier des fonctions étatiques à des individus choisis sur la base de leur loyauté politique ou de leurs liens personnels avec le pouvoir en place.
« Il ne s’agit plus seulement de politique, mais d’un danger pour l’avenir du Ghana. Ce manque de rigueur dans la sélection des dirigeants compromet la bonne gouvernance et freine la lutte contre la corruption », a-t-il martelé.
Cette sortie médiatique fait écho à un climat de tension croissante autour de la gouvernance de John Mahama, récemment revenu à la tête du pays avec la promesse de restaurer l’intégrité et la compétence dans les affaires publiques. Mais pour Kennedy Agyapong, ces promesses sont loin de la réalité observée sur le terrain.
Il déplore également une perte de confiance généralisée dans les institutions : « Lorsque des personnes notoirement incompétentes sont promues uniquement parce qu’elles sont proches du pouvoir, que reste-t-il de l’espoir des jeunes compétents ? », s’interroge-t-il.
L’ancien député n’en est pas à sa première critique acerbe du gouvernement Mahama, mais cette déclaration particulière, teintée d’émotion et de désillusion, a particulièrement résonné au sein de l’opinion publique, déjà sensible aux questions de transparence et d’équité dans la gestion des affaires de l’État.
Alors que le Ghana se prépare pour de nouveaux défis socio-économiques, cette polémique relance le débat sur les critères de nomination à des postes de responsabilité publique dans un pays qui aspire à plus de méritocratie et de justice sociale.
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